Les commissaires-priseurs et les huissiers de justice sont deux professions juridiques bien distinctes avec des rôles et des responsabilités spécifiques. Cet article vise à clarifier ces différences en mettant l’accent sur leurs missions respectives, leur formation ainsi que leurs distinctions légales.
Table des matières
Le rôle spécifique du commissaire-priseur
Qu’est-ce qu’un commissaire-priseur ?
Un commissaire-priseur est un professionnel du droit, officier ministériel, qui a pour principale mission la vente publique aux enchères de biens mobiliers et immobiliers. Son rôle n’est pas seulement de > lors d’une vente, mais aussi d’évaluer les objets mis en vente.
Les différentes responsabilités du commissaire-priseur
Au-delà de l’évaluation des biens, le commissaire-priseur a également pour mission d’organiser la vente, de rédiger les catalogues, et d’assurer le bon déroulement de celle-ci. Il est garant de la légalité de la transaction et veille au respect des règles encadrant les ventes aux enchères.
Après avoir exploré le monde fascinant des commissaires-priseurs, penchons-nous maintenant sur celui des huissiers.
Les missions essentielles de l’huissier de justice
Définition et fonction principale de l’huissier
L’huissier de justice est un officier ministériel chargé d’assurer le respect des décisions de justice. Il est habilité à signifier les actes judiciaires, à exécuter les jugements, ainsi qu’à procéder à divers constats.
Diversité des missions de l’huissier
Bien que son rôle principal soit lié à la signification et l’exécution des décisions judiciaires, l’huissier de justice a également d’autres responsabilités. Parmi celles-ci, on peut citer le recouvrement des créances, l’établissement de constats (dégâts, état des lieux, etc. ), la rédaction d’actes sous seing privé et la tenue de certaines ventes aux enchères publiques.
Découvrons maintenant comment ces professionnels du droit sont formés et quelles études ils doivent suivre.
Commissaire-priseur et huissier : quelles études et formations ?
La formation du commissaire-priseur
Pour devenir commissaire-priseur, il faut suivre une formation juridique solide. Après un master en droit (M1), il est nécessaire d’intégrer une école spécialisée pour obtenir un Diplôme National de Commissaire-Priseur Judiciaire (DNCPJ). Cette formation spécifique dure deux ans.
L’étude pour être huissier de justice
L’accès à la profession d’huissier nécessite également un master en droit. Suite à cela, il faut poursuivre par une année de formation pratique dans un office d’huissier, puis intégrer l’Ecole Nationale de Procédure pour obtenir le diplôme d’Huissier de Justice.
Passons maintenant aux distinctions légales qui existent entre ces deux professions.
Distinctions légales entre commissaire-priseur et huissier
Différences statutaires
Bien que commissaires-priseurs et huissiers de justice soient tous les deux des officiers ministériels, leurs statuts diffèrent. L’huissier exerce une profession libérale réglementée, tandis que le commissaire-priseur est considéré comme un commerçant, sauf lorsqu’il procède à des ventes judiciaires où il a alors le statut d’officier public et ministériel.
Divergences dans les missions dévolues
Aussi, leurs missions divergent : l’huissier intervient principalement dans la transmission des actes judiciaires et l’exécution des décisions de justice, alors que le commissaire priseur organise principalement des ventes volontaires aux enchères publiques.
Pour résumer les points clés abordés dans cet article, nous avons mis en lumière les spécificités du commissaire priseur et de l’huissier de justice. Les deux professions ont des rôles distincts bien qu’ils soient tous deux officiers ministériels. Leurs formations sont solides et spécifiques à leur fonction respective. Ainsi, chaque profession a son importance dans le fonctionnement de notre système judiciaire et contribue à son bon déroulement.